J’ai été ce que tu es. Tu seras ce que je suis

J’ai été ce que tu es. Tu seras ce que je suis , matière à réflexion


“J’ai été ce que tu es. Tu seras ce que je suis.” Cette sentence, présentée entre quelques autres à tout candidat à l’initiation, invite à la réflexion. Au-delà des différences culturelles, ethniques, idéologiques, l’homme partage un seul et unique destin avec tout ce qui vit et en particulier avec ceux que les Francs-Maçons appelle ses Frères, c’est-à-dire chaque être humain.

Même si elle raisonne comme une évidence au Frère reconnu par ses pairs , nous ne connaissons pas véritablement l'origine, Et, c'est en écoutant Brassens que l'oreille se tendit, Il  avait emprunté les trois première strophes du poème de Pierre Corneille,  A Marquise .

Marquise, si mon visage 
A quelques traits un peu vieux, 
Souvenez-vous qu'à mon âge 
Vous ne vaudrez guère mieux. 

Le temps aux plus belles choses 
Se plaît à faire un affront, 
Et saura faner vos roses 
Comme il a ridé mon front. 

Le même cours des planètes 
Règle nos jours et nos nuits 
On m'a vu ce que vous êtes ; 
Vous serez ce que je suis. [...]

Cette  troisième strophe  veut dire que tous les êtres sont égaux devant cette inexorable décrépitude du corps qu’engendre la vieillesse.

Mais il est tard, presque minuit , et les chemins du savoir sont étonnants ... alors , sur le chemin de la connaissance , je sème des cailloux enrobés de papier parchemin que vous lirez peut-être ?