Le Dernier Alchimiste - Un court métrage de Nicolas Caicoya

Jacques Bergier face à Fulcanelli dans le court-métrage
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Le vendredi 5 janvier 2007 à 20:51 précises, nous recevions, Claude T. et moi-même, cette formidable information de Pierre F. : un court-métrage, Le Dernier Alchimiste, met en scène Jacques Bergier dont le rôle est interprété par Fernando Andina. La curiosité m’invitait à en savoir plus sur ce film et rapidement, grâce au Web et au Fondateur et Directeur du Festival du court-métrage de Sherbrooke, Monsieur Guillaume Pratte, je trouvais le nom du réalisateur, Nicolas Caicoya.
Après, lui avoir écrit un message, le 10 janvier 2007 et nous reçumes le 14 janvier cette réponse du réalisateur. En voici un extrait :

« (…) Je rentre la semaine prochaine à Madrid et j’enverrai la copie à l’adresse indiquée. J’aimerais juste vous rappeler que c‘est un court-métrage avec toutes les limitations artistiques que cela implique (je l’ai produit moi même). De même je me suis permis de prendre quelques libertés historiques car ce que je considère important est le message de Fulcanelli sur l’énergie nucléaire (Ce qui c’est déjà passé et ce qui peut se passer). J’espère que vous allez l’apprécier et j’attends avec impatience vos commentaires ».

Nicolas Caicoya montre ainsi sa modestie. Le film est une réussite artistique par la qualité de l’image, du son et des effets spéciaux. Ce film prouve que Le Matin des magiciens peut être adapté au cinéma, car de nombreuses références y affleurent, notamment dans les dialogues – par exemple, l’entretien entre Fulcanelli et Bergier (p. 133 du MM, Gallimard, 1960) : « Mais la pierre philosophale ? La fabrication de l’or ? Des éléments capitaux du court-métrage se trouvent p.131. Il existe d’autres références au MM, dont la page 132 où l’on peut lire à propos de l’ouvrage de Frédéric Soddy: « Je pense qu’il a existé dans le passé des civilisations qui ont connu l’énergie de l’atome et qu’un mauvais usage de cette énergie a totalement été détruite ». Le nom choisi pour le professeur Harris est-il un clin d’œil au papyrus Harris ?

Peut-on dès lors parler de plagiat ? Certainement pas ! D’ailleurs, dit Nicolas Caicoya, Le Dernier Alchimiste est né d’une réflexion résultant de la lecture du surprenant entretien qui eut lieu à Paris en 1937 entre Bergier et Fulcanelli et qui est relaté dans Le Matin des Magiciens. Le Matin des Magiciens a été une source d’inspiration et son court-métrage est une sublimation de l’œuvre de Jacques Bergier. Enfin, Nicolas Caicoya possède d’autres talents en utilisant son imagination pour faire passer un message simple mais ô combien important : « Les alchimistes nous ont prévenus des dangers résultant de la violation de la nature ».